Thyroide et mitochondries : le lien

La relation entre la thyroïde et les mitochondries

La thyroïde est une glande endocrine située à la base du cou qui produit des hormones essentielles, la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3).

Ces hormones jouent un rôle clé dans la régulation du métabolisme global, c’est-à-dire la vitesse à laquelle votre corps utilise l’énergie.

Les mitochondries sont des organites présents dans presque toutes nos cellules, souvent appelés “les centrales énergétiques”.

Leur rôle principal est de produire de l’énergie (ATP) à partir des nutriments que nous consommons

• Hormones thyroïdiennes (T3 et T4) : elles régulent directement la fonction mitochondriale.

• Augmentation du métabolisme : La T3 augmente le nombre de mitochondries dans les cellules et stimule leur activité, ce qui produit plus d’énergie.

• Régulation thermique : La thyroïde aide aussi à maintenir la température corporelle en favorisant la production de chaleur via l’activité mitochondriale.

Hypothyroïdie (faible production d’hormones) : diminue l’activité mitochondriale, provoquant fatigue, baisse du métabolisme, et une production d’énergie insuffisante.

Hyperthyroïdie (excès d’hormones) : stimule excessivement les mitochondries, augmentant le métabolisme, la chaleur, et provoquant souvent une fatigue liée à un stress oxydatif accru.

Je voudrais conclure sur une note positive.

« Tout problème a une solution, sinon ce n’est pas un problème ou alors il a mal été posé. » Albert Einstein.

De ma pratique, je me rends malheureusement compte que le problème a mal été posé, car problème il y a et il est indéniable.

La solution réside dans la conversation, le questionnement, puis l’analyse et l’étude de son patient.

On est capable aujourd’hui de trouver et apporter des réponses.

Peu de praticiens se donnent la peine de réfléchir et étudier leur patient.

Sans leur jeter la pierre, je les comprends. Le système de santé tourne en rond. Comme un chien qui veut se mordre la queue sans pouvoir y arriver.

Pour comprendre il faut du temps que les praticiens n’ont pas, faire un suivi qu’on ne leur permet pas de faire.

Les diététiciennes n’ont pas dans leur formation les cours adéquates pour comprendre tout cela. Ce n’est pas un reproche, c’est une vérité. Un module sur le diabète ne suffit pas pour tout comprendre. Certaines font la démarche de continuer à se former toujours plus, heureusement pour les patients.

Personnellement, dans mes études de médecine, je n’ai eu qu’un seul cours sur le diabète. On ne peut tout nous enseigner. Mes connaissances sont issues d’une démarche personnelle sur plusieurs années en parallèle de mes spécialités.

La thérapie et l’alimentation prises de façon isolées ne peuvent résoudre le problème.

Un être humain est un ensemble complexe, le diabète est le reflet complexe de cet ensemble.